L’emploi doit rester et revenir près des lieux de vie. Beaucoup de territoires ont déjà validé ce principe (du type un emploi sur deux à proximité du domicile…).
Les créations d'emploi et les aides publiques correspondantes doivent prendre en compte ce principe. Mais avec Le COVID 19 nous faisons face à des pertes d’emploi qui seraient de plus en plus importantes. Ici on pense à AIRBUS et à tous ses sous-traitants. On parle un peu partout de plan social, retraites anticipées, licenciements…
Je veux y voir une opportunité pour le monde de demain… On a parlé pendant tout le confinement des relocalisations industrielles ! Il ne faut pas les remettre à un lointain « peut être » et chercher des mesurettes pour boucher les trous.
N’est ce pas le bon moment alors que des secteurs importants sont touchés, d’utiliser les outils industriel en place au lieu de les « ratatiner » d’augmenter le nombre de chômeurs et de gaspiller les compétences disponibles.
Les territoires doivent être au premier rang. C’est là au niveau du bassin d’emploi du Département et de la Région, qu’il faut, en fonction des compétences disponibles, proposer des relocalisations d’activité pour remplacer celles qui vont s’amenuiser ou disparaître. Prévoir des aides publiques localement mais aussi (et peut être surtout) engager l’État pour aider techniquement et financièrement dans cette voie.
Certains vont freiner pour « garder le monde d’avant » Il faut redéfinir la concurrence non faussée (en fait elle est toujours faussé et nous le savons tous !). Il n’est pas question de faire disparaître les échanges internationaux mais de les rendre plus cohérents ! Nous pouvons déjà faire valoir le fait que notre balance commerciale est déficitaire. Et aussi le fait de vouloir des produits et de productions plus saines pour les hommes et pour la planète. Il faut concrétiser cette volonté qui s’est exprimée dans l’épreuve et rappeler au Président ses engagements sur le monde d’après pour qu il accompagne les territoires dans ces actions.
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