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Circulation routière : le Département prêt à affronter l’hiver

Viabilité hivernale
© Aurélien Ferreira
Des agents du Département assurent la bonne circulation sur les routes haut-garonnaises grâce au dispositif de viabilité hivernale.
Viabilité hivernale
© Aurélien Ferreira
Des agents du Département assurent la bonne circulation sur les routes haut-garonnaises grâce au dispositif de viabilité hivernale.

Pendant l’hiver, le Conseil départemental met en place un dispositif de viabilité hivernale : 150 agents du service routier sont mobilisés pour intervenir dans les meilleurs délais possibles sur les 6 199 kilomètres du réseau routier dans le but de réagir le plus efficacement possible en cas d’intempéries et d’en limiter ainsi les conséquences sur le réseau routier !

Durant douze semaines en plaine, du 9 décembre 2024 au 3 mars 2025 et dix-huit semaines en montagne, du 18 novembre 2024 au 24 mars 2025, des moyens humains et matériels sont ainsi mobilisables partout sur le territoire. 

À partir des bulletins de prévisions météorologiques et des outils de mesure du Conseil départemental, une évaluation du risque routier est établie chaque jour, de façon à programmer les interventions. En cas d’incertitude, ces dispositions peuvent être complétées par des patrouilles pour vérifier l’état des chaussées et son évolution prévisible.

Les moyens d’action sont répartis sur le territoire en fonction de la fréquence des phénomènes constatés et des situations géographiques (zone de plaine, coteaux, piémont et montagne). Un phasage des interventions est ensuite organisé selon l’importance des axes.

Les moyens habituellement attribués pour le traitement hivernal des routes sont fondés sur la base d’un hiver courant (fréquence et nature des intempéries les plus habituellement observées).

• 150 agents en astreinte hebdomadaire

• 50 engins de traitement (déneigement et salage) répartis sur tous les cantons

• Une vingtaine d’engins spécialisés pour la montagne

Lorsque les intempéries s’intensifient, 400 agents et plus de 90 engins peuvent être mobilisés pour dégager le réseau routier. Si les chutes de neige sont importantes, les actions peuvent se prolonger de façon continue entre 5 heures et 22 heures, les interventions de nuit étant très exceptionnelles. 

Malgré toutes les précautions prises, l’organisation mise en place, les moyens affectés, le réseau routier peut présenter ponctuellement des risques et l’usager doit en permanence adopter une conduite prudente et disposer d’équipements adaptés en zone de montagne.


Ces moyens humains et matériels sont répartis auprès de huit secteurs routiers (Bagnères-de-Luchon, Saint-Gaudens, Boulogne-sur-Gesse, Cazères, Villefranche-de-Lauragais, Muret, Auterive et Villemur-sur-Tarn) et couvrent l’ensemble du territoire. Toutefois, la typologie géographique du département est tellement contrastée – le réseau routier départemental se développe entre 100 et 1 800 mètres d’altitude – que les besoins diffèrent en fonction des territoires. Ainsi, lorsque la Direction des routes établit le dossier d’organisation de la viabilité hivernale (DOVH), elle prend en compte différents critères. Parmi eux : la situation géographique (selon que l’on se trouve en zones de plaine, de coteaux, de piémont et de montagne), les influences que subit le climat (océaniques, méditerranéennes et continentales) à tel ou tel endroit et donc la fréquence des phénomènes qui y sont constatés…

Ces moyens humains et matériels sont répartis auprès de huit secteurs routiers (Bagnères-de-Luchon, Saint-Gaudens, Boulogne-sur-Gesse, Cazères, Villefranche-de-Lauragais, Muret, Auterive et Villemur-sur-Tarn) et couvrent l’ensemble du territoire. Toutefois, la typologie géographique du département est tellement contrastée – le réseau routier départemental se développe entre 100 et 1 800 mètres d’altitude – que les besoins diffèrent en fonction des territoires. Ainsi, lorsque la Direction des routes établit le dossier d’organisation de la viabilité hivernale (DOVH), elle prend en compte différents critères. Parmi eux : la situation géographique (selon que l’on se trouve en zones de plaine, de coteaux, de piémont et de montagne), les influences que subit le climat (océaniques, méditerranéennes et continentales) à tel ou tel endroit et donc la fréquence des phénomènes qui y sont constatés…

Une fois ces moyens affectés, chaque secteur routier établit ensuite son propre Plan d’intervention de la viabilité hivernale (PIVH) qui décrit l’ensemble des moyens et des procédures, et définit notamment les circuits d’intervention et les routes « prioritaires ». Ainsi, sur l’ensemble du réseau routier départemental (environ 6 199 km), 1200 km entrent dans la catégorie « réseau structurant » (supportant un trafic particulièrement dense) et seront traités dans les 3h en cas d’intempérie avérée. Les 800 km de liaisons inter-cantonales seront, elles, traitées dans les 9h, tandis que les 1250 km de réseau dit « de désenclavement », essentiellement en milieu rural, feront l’objet d’une intervention dans les 15h. Le reste du réseau sera traité dans les 48 heures. De quoi rétablir dans les meilleurs délais possibles, au regard des moyens mis en œuvre, des conditions de circulation acceptables sur l’ensemble du territoire.

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