Speranza (la suite…)
Mardis-gras (Titos Kontou, Judith Latino, Emilie Payros)
Du 2 juin au 24 septembre 2023, Les Olivétains, Saint-Bertrand-de-Comminges
▪ Partenariat Les Arts en Balade - Toulouse ▪
Les objectifs de l’exposition
- Soutenir des artistes émergents du département.
- Partenariat avec un acteur culturel du département.
- Exposition d’art contemporain dans un lieu patrimonial et touristique.
Titos Kontou, Judith Latino et Emilie Payros ont uni leur savoir-faire, style et imaginaire pour -engendrer Mardis-gras, un artiste hybride. Leur peinture syncrétique combine « les expressionnismes » avec la mythologie, la bible et les images populaires. Ce monde est empli d’humour et de beauté macabres. Ici, l’enfer côtoie l’éden. Un chaos festif où l’humanité cherche sa place, lutte et s’harmonise avec elle-même et la nature.
Après le temps des confinements successifs, de nouveaux désirs se sont exacerbés. Les trois peintres de Mardis-gras ont cherché de nouveaux territoires de création. Ils ont forgé un atelier de tous les possibles. Leur peinture à 6 mains renouvelle le surgissement de la création. Faire surgir, pour espérer autrement, une liberté individuelle et commune. La Speranza de Mardis-gras est une île où les robinsonnades picturales sont fraternelles. A Speranza, il y a des points de vue infinis, le leur et le nôtre conviés, enrichis de toute virtualité*.
Mardis-gras est un trio d’artistes installés à Toulouse. Ils se sont rencontrés, en 2020, lors de l’exposition Un nouvel éden ? organisée à La galerie 3.1 en partenariat avec Les Arts en balade. Cette rencontre fut décisive pour les 3 artistes. Depuis l’automne 2021, ils se réunissent tous les mardis pour peindre à 6 mains.
Partenariat
Cette exposition a été présentée pour la première fois à La galerie 3.1 – Conseil départemental dans le cadre de l’édition 2022 des Arts en Balade. Un long week-end portes ouvertes d’ateliers d’artistes, qui se déroule chaque année, la dernière semaine du mois de septembre, sur le périmètre géographique de Toulouse, de la métropole et du département.
Titos Kontou
1980 : Né à Athènes de parents franco grecs
2000-2003 : Licence en Arts Plastiques et Technologie, AKTO, Athènes, Grèce
2003-2006 : Master en Arts Appliqués, IEK, Ecole Supérieure publique du Pirée, Grèce
2009 : Choix de l’une de ses œuvres par le Musée Benaki à Athènes, collection publique
2009-2011 : Vit à Paris, différentes expositions personnelles et collectives
2016 : A obtenu la Cotation J-A Akou, Référent du pôle plasticiens chez Mix'Art Myrys ; Expose dans le nouveau Musée de Philippe Aini
2017 : Rétrospective de son travail au Centre d’Art ARKAD; Membre du conseil d’administration dans le collectif Mix’Art Myrys
2018: Rétrospective de son travail à la Maison des Arts Barcarès
Résidence d’artiste et exposition au Brésil; Exposition ‘’Pont sur l’Art‘’ à la galerie ‘’Artedomus’’ Vincennes
2019 : invité d’honneur au Salon des lauréats à Pont-Farcy en Normandie
2020 : Invité d’honneur à la biennale Art’Avranches en Normandie
Lauréat du prix du jury au festival du film international sur les artistes contemporains – MIFAC ; Invité d’honneur au Grand Salon d’Art de Vaison-la-Romaine ; En permanence à la Galerie 21, Toulouse et la Bruno Matthys Gallery, Bruxelles.
Judith Latino
Née en 1985 à Metz, Judith LATINO est une artiste autodidacte, peignant depuis son enfance avec frénésie et passion.
Après cinq ans d’études variées et activement dissipées ainsi que des métiers à faible intérêt, elle décide à l’age de 28 ans de se consacrer entièrement à son art. Elle vit actuellement à Toulouse. Son travail se trouve dans plusieurs collections particulières et a participé à diverses expositions de groupe et personnelles.
« Je m’intéresse aux anatomies exclues, aux histoires cahoteuses. De manière volontaire ou non, mon travail s’articule autour de la marginalité que certains fuient, que d’autres assument et de l’ambivalence de notre folie, parfois douce, parfois violente.
A travers mes paysages et atmosphères, je recherche invariablement à peindre une sensation de solitude et tente d’exprimer avec une forme de légèreté, l’absurdité de l’existence.
Je m’efforce toujours de proposer une image où s’affrontent des contrastes de couleurs et d’idées, le vert et le rouge, le beau et le laid, la transparence et l’opacité… »
Emilie Payros
Le travail que mène Emilie depuis une quinzaine d'années a débuté par l'envie de représenter des êtres humains d'aujourd'hui sans exagérations, clichés ou caricatures. Elle les voulait finalement plus éternels que contemporains, attachés au monde d'ici par leur corps mais éloignés par leur pensée. Des âmes voyageuses en quelque sorte, qui pourraient tout aussi bien appartenir à d'autres temps et à d'autres lieux. A l'origine, elle les appelait « mes pierrots », en révélant par ce biais leur aspect lunaire et rêveur. Il a fallu ensuite leur construire un espace d'habitation, chercher des décors à ces marionnettes. C'est dans son quotidien qu’elle les a trouvés. Les espaces sont clos, remplis de formes cubiques enchevêtrées, à la géométrie prédominante. A priori, aucune dramaturgie n'est apparente dans ce quotidien, ne s'y observe que des choses et des êtres d'une grande banalité. Pourtant c'est bien là que se joue le spectacle de nos vies. Car il s'agit bien de nous (de vous, de moi et des « autres ») et de notre étonnement d'être tombés là. Emilie nous propose donc un monde qui ressemble au nôtre, fait de personnages et de décors familiers. Un monde silencieux qui dit de nous ce que les mots ne peuvent plus dire, qui parle de cette sensation étrange d'être à mi-chemin entre le banal et l'éternité. Les personnages de ses peintures évoluent dans un univers géométrique et onirique. Ils font corps avec le monde qui les entoure et s’en détachent par la pensée. Dans leur monde intime les contraires se rencontrent, le banal s’associe à l’éternité, le présent se transforme en souvenir et les choses retrouvent leur mystère.