Au sein de l’institution, qui emploie 6 767 personnes, la situation en matière d’égalité entre les femmes et les hommes, se caractérise par un taux de féminisation des effectifs, de l'ordre de 61 %, qui est similaire à celui de l’ensemble de la fonction publique territoriale.
L’effectif féminin se concentre majoritairement en catégorie A et B, alors que les hommes, occupent à 47 % des emplois de catégorie C. 73,6 % des emplois en catégorie A sont occupés par des femmes, ainsi que 70,6 % des emplois en catégorie B. Le poids des métiers du social et médico6social, très féminisés, explique en partie ce phénomène.
Les femmes sont, de manière générale, bien représentées dans l’encadrement (63 %) de l’administration départementale. En revanche, plus le niveau d’encadrement est élevé, plus la part des femmes diminue. Ainsi, seulement 28,6 % des DG et DGA sont des femmes.
L’écart salarial moyen entre les femmes et les hommes, sur l’ensemble des agents, est de 98 euros. Soit un différentiel moins élevé que la moyenne établie dans la fonction publique territoriale, qui est de 194 euros. Toutefois, plus le niveau de rémunération est élevé, plus la différence de salaire est importante.
En 2015, 63 % des hommes ont bénéficié d’une promotion interne, contre 37 % des femmes. Ceci s’explique par le fait que ce sont majoritairement les agents de la filière technique, essentiellement masculine, qui bénéficient d’une promotion interne.