Ce schéma départemental a été élaboré en collaboration avec les collectivités de Haute-Garonne, en favorisant la concertation tout au long de l’étude ainsi que les échanges entre collectivités. Cela a permis de prendre en compte les caractéristiques du territoire Haut-Garonnais, tant du point de vue du milieu naturel que de la structuration des équipements. En effet, le territoire est très disparate avec, dans la moitié nord, des gros syndicats d’eau potable et une forte population alimentée en très grande partie par des prises d’eau de surface, et dans le sud des communes isolées regroupant peu d’abonnés et alimentées principalement par des sources.
Quatre dernières réunions territoriales ont été organisées pour présenter la dernière phase du Schéma Départemental d'Alimentation en Eau Potable (SDAEP 31). Comme lors des précédentes présentations (phase 1 en 2017 et en phase 2 en 2018), près d’une centaine de représentants des collectivités gestionnaires de l’eau potable en Haute-Garonne s’est à nouveau mobilisée.
Ces quatre réunions territoriales se sont déroulées en octobre 2019 et ont été animées par des conseillers départementaux :
- le 07 octobre à Montgeard,
- le 08 octobre mars à Bouloc,
- le 14 octobre à Portet-sur-Garonne,
- le 18 octobre à Saint-Gaudens.
Sur la base des enjeux identifiés en phases 1 et 2 par collectivité, un programme hiérarchisé d’actions a été élaboré aboutissant à environ 800 M€ d’opérations à réaliser d’ici 2030, 400 M€ si l’on ne prend en compte que les communes rurales du département, cibles privilégiée de l’intervention départementale au titre de sa compétence solidarité territoriale.
La part la plus importante de ce programme de travaux (près de 50%) est dévolue au renouvellement de réseau : la montée en puissance de ce type d’opérations devrait s’opérer dans les 15 prochaines années et doit être prise en compte dès à présent par les collectivités.
La gestion de la ressource en eau, tant sur le plan qualitatif que quantitatif, est également un sujet majeur du plan d’actions, qui se retrouve au cœur des préoccupations locales, sociales, environnementales et politiques. Le développement urbain ainsi que le développement économique en sont souvent dépendants.
Afin de maintenir une qualité de service dans un contexte où les aléas climatiques risquent d’être plus significatifs dans les années à venir, il convient d’organiser au mieux la production et le transport de l’eau potable, dans un souci de solidarité et d’équité.
Le Conseil départemental reçoit lors de sa programmation annuelle des demandes d'aide financière importantes de la part des collectivités et une vision départementale s’avère indispensable pour prioriser les actions et faire éventuellement des choix stratégiques.