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Moustique tigre : la guerre est déclarée !

Publié le 12 juin 2019
Temps de lecture : 3 min
Moustique tigre
Le Département organise des réunions d'information sur le territoire pour informer le grand public sur les risques liés aux moustiques tigres.

Le moustique tigre, est présent en Haute-Garonne depuis 2013. Véritable sujet de santé publique, la lutte contre le moustique revient avec la chaleur de l'été. Afin d'informer le grand public sur les risques et les moyens de lutte pour éviter la prolifération, trois réunions ont été organisées sur le territoire.

La prolifération du moustique tigre (Aedes albopictus) peut s’accroitre dès l’arrivée des beaux jours, en général à partir du mois de mai : il aime les villes et vit au plus près de l’homme, sur les balcons, dans les jardins et pond ses œufs dans de petites réserves d’eau. Ce moustique, d’une espèce particulièrement agressive et nuisante peut, dans certaines conditions, transmettre des maladies telles que la dengue, le chikungunya ou le zika.  Bien que ces maladies ne soient pas endémiques en métropole, un plan national anti-dissémination est en œuvre pour limiter les risques d’importation et d’implantation. 

Réunions publiques d'information 2019

Dans le cadre de l’information du grand public sur les risques liés au Moustique Tigre et sur les moyens de lutte contre sa prolifération, 3 réunions ont été programmées en Haute-Garonne par le Conseil départemental et l'AMF31. Le Laboratoire départemental EVA 31 et l’ARS d’Occitanie apporteront le contenu scientifique et juridique.

Les dates :

  • Saint-Jean : jeudi 13 juin à 18h espace Palumbo
  • Colomiers, vendredi 28 juin à 18h, salle Gascogne
  • Saint-Gaudens, lundi 1er  juillet à 18h au CAD de Saint-Gaudens

Une compétence partagée

La lutte contre le moustique tigre est une compétence partagée entre l’État, les communes et le Département. Le Conseil départemental a mis en place, avec le Laboratoire départemental  EVA 31 un réseau de surveillance : 70 pièges pondoirs installés sur 32 communes permettent d’évaluer chaque mois la migration et la prolifération du moustique sur le département. Sur signalement de l’Agence régionale de santé (ARS), le laboratoire mène des enquêtes entomologiques pour identifier la présence du moustique tigre dans l’environnement de personnes ayant contracté les virus de la dengue, du chikungunya ou du zika, et ainsi éviter la transmission locale de ces maladies. Le recours aux traitements de démoustication n’est envisagé que dans ce - très rare - cas de problème sanitaire.

Prévention : faire la guerre à l'eau stagnante

Des mesures simples de vigilance au quotidien permettent de lutter contre sa prolifération :

  • éliminer les endroits où l’eau peut stagner à l’intérieur comme à l’extérieur,
  • supprimer les petites réserves d’eaux stagnantes dans tout réceptacle : seaux, coupelles des pots de fleurs, pneus usagés, encombrants…
  • vérifier le bon écoulement des eaux de pluie et des eaux usées des gouttières, les nettoyer régulièrement,
  • bien curer les rigoles d’évacuation,
  • penser à entretenir les sépultures dans les cimetières, lieux propices au développement des moustiques,
  • introduire des poissons rouges, friands des larves des moustiques, dans les bassins d’agréments,
  • couvrir les réservoirs d’eau (bidons d’eau, les récupérateurs d’eau, citernes, bassins) avec une moustiquaire, un voile ou un simple tissu ainsi que les piscines hors d’usage.