« Avant j’allais de collège en collège, ici il y a des gens formés pour m’aider », se félicite Adrien, un adolescent blond et longiligne. « On me prend tels que je suis, ici je me sens en confiance, respecté et à ma place », ajoute-t-il avant de lancer un vibrant « Merci le DAR ! ». Sentiment validé par Héloïse Langlois, la maman d’Adrien. « C’est la première fois qu’on a affaire à des gens qui savent ce que c’est le handicap, cela change le regard sur son enfant ». Une équipe pluridisciplinaire qui travaille main dans la main au quotidien pour les enfants : quatre professeurs, deux éducatrices spécialisées, un ergothérapeute et une psychologue qui notent les progrès des enfants depuis le mois de septembre. Présent lors de la présentation du DAR, Vincent Gibert, vice-président en charge de l’éducation, Alain Gabrieli, vice-président en charge du handicap, Christine Courade et Jean-Michel Fabre, conseillers départementaux ont se sont félicités de la pertinence du projet soulignant que « l’inclusion ne doit pas être un mot, mais une réalité pour vivre ensemble ». Une réalité à laquelle sont confrontés les acteurs pédagogiques de ce dispositif. « Ce n’est pas simple tous les jours, y compris pour leurs camarades, mais on note des progrès quotidiens », témoignent les enseignantes. « Avec le DAR, l’ensemble des personnels du collège a mené une réflexion commune sur la réussite des élèves », explique de son côté Hervé Payrat le principal du collège. D’ici trois ans, le collège Nougaro devrait accueillir une dizaine d’élèves atteints de troubles autistiques, tandis que le Rectorat et l’Agence régionale de la santé envisagent d’étendre ce dispositif à d’autres établissements.