C’est le prix à payer pour pouvoir performer et faire des chronos synonymes de médailles d’or, son objectif ultime. Spécialiste du dos, Ugo Didier s’aligne également sur les 400 et 200 mètres. Né avec des pieds bots et une atrophie des membres inférieurs, le nageur de 23 ans a débuté la natation "car c’est le seul sport que pouvais faire, je ne peux ni courir ni sauter, et puis je voulais apprendre à nager". Les premières années, Ugo Didier s’entraîne avec ses copains valides au Cercle des nageurs de Cugnaux, "c’était très motivant de nager avec des gens qui allaient plus vite que moi", et dispute même des compétitions régionales et nationales. Avant de découvrir par hasard en 2015 qu’il pouvait s’aligner sur des courses handisports. Cet apprentissage a forgé son caractère et son physique qui lui permettent aujourd’hui d’afficher un joli palmarès : de son premier titre de champion du monde du 100 m en 2017 à sa moisson de médailles lors des championnats d’Europe de 2024 à Funchal, Ugo Didier a largement rempli son armoire à trophées.