Cette saison, le Toulouse Féminin Handball (TFH) a battu un sacré record en jouant à guichets fermés au palais des sports face à Noisy-le-Grand en lever de rideau de leurs homologues masculins, l’équipe du Fénix. Un exploit pour un match de D2 féminin ! Une sensation que Rebecca Burcea, la demi-centre de 21 ans de l’équipe, n’est pas près d’oublier : « Au début, cela paraît fou, puis on entre dans notre bulle et ce n'est que du plaisir. On sent le public, mais c'est vrai qu'au début, quand on n'a pas l'habitude, c'est impressionnant. »
Un record d’autant plus remarquable qu’en France, le sport féminin a encore du mal à attirer les foules. Rebecca Burcea, originaire de Roumanie, où le handball est roi, indifféremment du genre, s’en étonne : « Le handball féminin est plus médiatisé en Roumanie, au même titre que le football masculin. Il y a de grosses équipes en Ligue des Champions. Ici aussi, il y a de belles choses à faire. Si les filles du Toulouse Métropole Basket peuvent être en D1, nous aussi ! ». Même son de cloche du côté de Cléa Rouget qui a grandi en Haute-Garonne en jouant notamment à Tournefeuille ou Bruguières avant de signer au TFH cette saison : « On a une chance de promouvoir le sport féminin. Il faut venir nous encourager, c'est tout aussi bien que les garçons, vous verrez ! ».