« Après avoir terminé la promotion de mon premier livre, Talonneur brisé (éd. Privat), j’étais en quête d’un nouveau défi, se souvient-il. Je savais que le sport, c’était fini pour moi, mais ça me manquait. Or un été où je traversais le golfe de Saint-Tropez en bateau, j’ai eu l’idée de le refaire… à la nage : je me suis lancé dans la préparation de ce challenge sans même savoir si j’en étais capable ! »
Un mental d’acier
Pendant plus d’un an, il s’est entraîné d’arrache-pied à raison de cinq heures de natation par semaine en intérieur ou extérieur, mais aussi de séances de renforcement musculaire, de boxe ou encore de coaching mental. Lui qui est handicapé à « plus de 80% », avoue avoir connu des moments de doute, bien sûr, mais n’a jamais eu envie de jeter l’éponge. Il faut dire que le toulousain a pu compter sur le soutien d’une équipe de choc, composés de médecins mais aussi de ses proches, ses premiers supporters. « Le connaissant, j’étais sûre qu’il irait jusqu’au bout, parce que Tony, il lâche jamais rien », confie Marie, sa femme. « C’est quelqu’un de très fort mentalement », ajoute fièrement sa maman. Tellement fort qu’au lieu des 4 heures initialement prévues, il a fait exploser son chronomètre en reliant le port de Sainte-Maxime à celui de Saint-Tropez en seulement 3h05 ! « J’étais surmotivé : j’avais vraiment envie de marquer les esprits ! »