« Territoire zéro non-recours » à Baziège

Mercredi 2 octobre, une dizaine de stands ont pris place au cœur du lotissement En Coustous, où habite une trentaine de familles. La cellule « Territoire zéro-non recours » est sur le terrain pour présenter aux habitants de ce quartier de Baziège les principales aides sociales. Ce jour-là, l’action s’est greffée à une opération sur les écogestes organisée dans le cadre des journées portes ouvertes France Services. Sont notamment présents la Direction territoriale des solidarités du Lauragais, le CCAS (Centre communal d'action social) de la commune, l'association Consommation, Logement, Cadre de Vie CLCV, ainsi que Patrimoine, le bailleur social et son prestataire technique Logista. 

Cécile Ben Moha est chargée d’animation sur l'expérimentation TZNR, co-financée par l'État. Elle a installé l’ensemble du kit TZNR pour aller-vers les habitants : guides, cartes, plans, etc. Les premiers passants s’approchent pour s’informer. Elle explique : « Récemment, j’étais dans le quartier des Pradettes à Toulouse et les questions tournaient autour de la prime d’activité à laquelle les personnes avaient droit alors qu’elles ne pensaient pas remplir tous les critères par exemple. À Saint-Gaudens, lors du salon les Pyrénéennes, le public était davantage composé de seniors et d’agriculteurs, et c’est notre cible prioritaire. les questions étaient davantage tournées vers d'autres aides comme l’APA ou sur un éventuel accompagnement par un assistant social. Lors de ces actions, l’idée n’est pas uniquement de multiplier les contacts, mais de miser sur la qualité de la relation ».

Cette journée est aussi l’occasion de rencontrer des partenaires. Car l’un des objectifs est à présent que les acteurs de l’action sociale du territoire s’emparent des outils TZNR. Comme un passage de témoin en quelque sorte. Une idée qui séduit Anouchka Queulin, qui travaille au CCAS de Baziège : « Pourquoi pas mettre à disposition ces supports mais au cours d’un des moments de convivialité que j’organise avec les familles pour créer du lien et rompre l’isolement ? ». Car la finalité est de proposer, pas d’imposer et surtout ne pas stigmatiser. 

Alors que l’après-midi s’achève, Cécile Ben Moha a déjà la tête aux prochaines opérations où retrouver la cellule TZNR. Le 23 novembre prochain, elle sera présente sur le Forum d'accès aux droits à Nailloux. Objectif : quadriller le terrain, au plus près.