Cet engagement en faveur de plus de justice climatique est indissociable du combat pour la justice sociale. S’agissant de la lutte contre la pauvreté et les inégalités, on est au cœur du champ d’action du Département. Une urgence quand on sait que notre territoire compte 13,3% de pauvres. Cela passe par un accès digne à une alimentation de qualité pour tous. « Il nous faut prendre soin de chaque Haut-Garonnais, notamment les plus vulnérables, qu’ils soient ruraux ou urbains, qu’ils habitent Toulouse, Luchon, Cintegabelle ou Saint-Béat . Là encore, nous allons expérimenter. Déjà à notre actif, les repas plafonnés à 3,5 euros dans les cantines et dont bénéficient 47 000 collégiens. Nous allons amplifier notre soutien aux associations d’aide alimentaire et aux épiceries sociales et solidaires. » , a rappelé le président.
Pour aller plus loin, le Département fait le choix d’innover en s’associant au projet citoyen de sécurité sociale alimentaire Caissalim avec un soutien de 40 000 euros sur 2023-2025. Des projets émergent dès à présent dans les quartiers nord de Toulouse (les Izards/Borderouge), dans les quartiers de Saint-Exupéry, des Pradettes, ainsi que dans le secteur Ramonville/Castanet-Tolosan. Dans le même esprit, un plan alimentaire départemental est en cours d’élaboration. Objectif : accompagner et structurer les filières de production agricole, soutenir l’ensemble des territoires, promouvoir une démocratie de l’alimentation, et enfin continuer de proposer une restauration collective de qualité (collèges, Ehpad publics, établissements relevant de l’aide sociale à l’enfance, etc.). « Nous avons pour ambition d’enclencher une transition alimentaire au service de la qualité pour tous dans une logique de solidarité sociale et territoriale », résume le président du Département.