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Rencontres et projections autour de la découverte des camps de concentration

Publié le 28 janvier 2025
Temps de lecture : 2 min
© Marc Ginot
Lecture-spectacle "Esther" au Musée de la Résistance et de la Déportation le 26 février 2025.
05 février > 20 mars

À l’occasion de l’anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, le Musée départemental de la Résistance et de la Déportation a inauguré une série d’évènements sur les camps de la mort qui se prolongera tout au long de l’année 2025.

 

Quatre-vingt ans après que le monde ait découvert l’horreur des camps de la mort mis en place par le IIIème Reich lors de la Seconde guerre mondiale, l’émotion des derniers survivants de témoigner sur l’Holocauste et la volonté de transmettre cette mémoire demeure toujours intacte. C’est le cas en Haute-Garonne, où le Musée départemental de la Résistance et de la Déportation a lancé une série d’évènements sur le sujet, qui va se prolonger en 2025. 

Cela a commencé avec la lecture-spectacle « Esther » programmée dans le cadre de la Nuit de la lecture. Les artistes de la compagnie de l’Astrolabe ont repris les textes du livre « La petite fille du passage Ronce » d’Isabelle Ernot et Esther Sernot, rescapée du camp d’Auschwitz-Birkenau. 

Le 5 février prochain, une table ronde se tiendra au Musée départemental de la Résistance et de la déportation avec le concours de l’ONACGV (Office national des Anciens combattants et victimes de guerre). La rencontre verra Laurent Thiery, historien à la Fondation de la Résistance, Alain Alexandra, chef de la division des archives des victimes des conflits contemporains au Service historique de la Défense (SHD) de Caen et Jean-Michel Dozier, expert en informatique, débattre de la question « Quelles archives pour quelles déportations ? ». 

Le 20 mars, le Musée de la Résistance accueillera la projection du documentaire « Homosexuels et lesbiennes face au nazisme » de Michel Viotte organisée avec la Région. Elle sera suivie d’un débat avec le réalisateur ainsi que des producteurs Hélène Badinter et Jules David. Michel Viotte a voulu à travers son documentaire retracer le parcours de ces milliers d’hommes et de femmes persécutés par les Nazis en raison de leur orientation sexuelle. Le film raconte également le long parcours parcouru par les victimes des camps de concentration pour obtenir la dépénalisation de l’homosexualité des préjudices subis pendant cette période sombre de l’Histoire.