Naïl et Maxime ont la vingtaine et sont étudiants à Toulouse. Intéressés par les questions sociétales, la lutte contre les discriminations ainsi que les inégalités éducatives, ils ont trouvé naturel de répondre ce soir à l’invitation du Conseil départemental pour apporter leur pierre à la réflexion autour de la création d’un livret pour lever les tabous sur les règles.
En service civique à l’Association de la Fondation étudiante pour la ville (Afev), Naïl explique : « J’interviens comme assistant d’éducation dans les collèges Émile Zola et Berthelot et l’idée en venant ici, c’est de trouver les bons mots pour parler du sujet avec les collégiens ».
Et des mots, il en est question assez vite lors d’un brise-glace pour entamer cette nouvelle session du CDJ. Des mots et des définitions à coupler plus exactement : dysménorrhée, endométriose, spotting, syndrome prémenstruel...
Venus de Toulouse mais aussi de Boussens, Aurignac ou Aucamville, les 18 jeunes présents se croisent et échangent pour trouver ensemble la manière la plus simple et compréhensible de retranscrire ces mots techniques dans le glossaire du livret. Après cette entrée en matière, ils ont travaillé en petits groupes, encadrés par des facilitateurs issus des services départementaux et notamment de la mission Jeunesse, pendant un plus de deux heures : schémas employés, niveaux de langage, codes graphiques, sans oublier la couverture, tout y passe.