Dans le cadre de son plan d’actions 2017-2020 pour la transition écologique, le Département a déjà engagé des actions de lutte contre l’exposition aux perturbateurs endocriniens, en faveur de la protection des Haut-Garonnaises et des Haut-Garonnais et des écosystèmes.
"Le travail mené par le Département s'insère dans le cadre de la transition écologique, selon trois axes : connaitre le risque, montrer l'exemple et accompagner les territoires et les citoyens dans ces changements d'habitudes", a expliqué Jean-Michel Fabre.
Sur le sujet des perturbateurs endocriniens, le Laboratoire 31 EVA, une direction du Conseil départemental a investi depuis 15 ans en moyens humains compétents et en matériel de haute technologie pour être le premier laboratoire public sur la région Occitanie capable de mener les analyses nécessaires aux recherches sur les perturbateurs endocriniens.
Concrètement, le Département travaille à diminuer l’exposition à tous les niveaux : dans l’alimentation, le choix du mobilier, l'entretien des textiles dans les sites départementaux et l'entretien des routes départementales :
- par l’utilisation de produits ou de matériels sans perturbateurs endocriniens
- dans les collèges, par la valorisation d’une alimentation bio et de l’incitation aux achats alimentaires en circuits courts avec le dispositif MIAM31
- par le soutien aux agriculteurs dans leur évolution vers l’agro écologie afin de réduire l’utilisation de produits phytosanitaires
- par un entretien des routes départementales avec peu de pesticides (6000 litres de désherbant en 2010 contre 15 litres aujourd’hui)
Au-delà de ces actions de terrain, le Département s’engage à sensibiliser la population aux bonnes pratiques avec l’organisation d’événements dédiés. Suite à la signature de cette charte, Ana Soto, biologiste endocrinologue a par ailleurs animé une conférence sur le thème des perturbateurs endocriniens. "On doit légiférer sur la base des études faites, car le plus important reste de préserver la santé", a-t-elle expliqué en préambule.