Elle a 19 ans et l’aplomb, les danseuses hip hop et le parcours autodidacte des plus expérimentés. Sélectionnée aux Inouis 2020 du Printemps de Bourges après un enregistrement à Londres, elle vit l’aube du succès tout naturellement. « Je continue à rester concentrée sur ma musique, je viens de sortir mon nouvel EP et je travaille sur d’autres chansons : je veux rester dans ma bulle et focus ! ». Enfant, elle a navigué entre plusieurs pays, née en France, elle vit plusieurs année en Jordanie puis au Botswana avant de revenir poser ses valises dans l’hexagone. Aujourd'hui c’est principalement dans ses expériences passées qu’elle puise son inspiration : « je parle beaucoup de moi, de ce que j’ai pu vivre dans différentes cultures, de mon chemin de vie ».
Tout commence pour elle il y a trois ans, alors que comme beaucoup d’adolescents musiciens elle compose et écrit à ses heures perdues, sauf qu’elle va jusqu’à l’enregistrement « maison » : « J’ai fait un EP moi-même avec mes écouteurs et mon téléphone. A partir de là, des médias londoniens m’ont contactée, et je suis partie enregistrer la-bas. » Elle continue à faire ce qu’elle aime et à partager des sons sur des plateformes de distribution audio sur internet. « J’ai commencé à avoir une petite audience, puis j’ai sorti deux clips : listen et I envisionned something else, puis avec les Inouis, j’ai tout de suite vu l’évolution, ça s’est professionnalisé. » Rendez vous mercredi pour découvrir l'urban pop "censée et planante" de cette artiste montante de la scène toulousaine.