Pour les pompiers, ce nouveau CIS, pour lequel 3 millions d’euros ont été consacrés, constitue une bonne nouvelle, en termes de confort, avec des locaux fonctionnels et adaptés, sur un secteur riche en interventions (entre 800 à 1000 par an).
La nouvelle caserne, implantée dans la ZAC du parc de l’Escalette, accueillera à terme 10 professionnels (dont le chef de centre) et 50 sapeurs-pompiers volontaires, avec de nouvelles recrues en cours de formation et des recrutements à venir. Les volontaires sont aujourd'hui 38 (dont 5 du service de santé).
Les sapeurs-pompiers pibracais bénéficieront de 390 m² de locaux de remisage pour les véhicules, 88 m² de locaux techniques et 435 m² de locaux administratifs, de restauration, de sport et d’hébergement.
Modèle en matière de bifurcation écologique, le bâtiment, conçu en matériaux biosourcés, est équipé de panneaux photovoltaïques sur le toit qui lui assureront une semi-autonomie. Chauffé et rafraîchi grâce à la géothermie, il sera doté d’un système de récupération d’eau de pluie pour laver les véhicules.
La perspective du futur CIS réjouit particulièrement les sapeurs-pompiers concernés. Pour Carla, cette nouvelle caserne, c'est "le symbole de notre engagement à protéger et à servir les habitants des 7 communes voisines". François y voit une opportunité d'agir "directement sur la chaîne de secours en améliorant les temps de réponse aux urgences". Quant à Pauline, elle pense que le nouveau CIS "va apporter de la sécurité, de la proximité, une réponse rapide et adaptée aux besoins des Pibracais. Et pour moi de belles rencontres, des nouvelles compétences, de la fierté et surtout la joie d'aider autrui."
En 2025, une autre caserne devrait ouvrir à Grenade. Soit un montant de 25 millions d’euros investis par le Département sur ces deux opérations.
« L’ouverture de deux casernes par an, c’est le rythme que nous nous étions fixés avant le mur financier que nous impose Gouvernement Barnier, relève Jean-Louis Llorca, Vice-président du Conseil départemental qui représentait Sébastien Vincini. Parce que, chaque année, c’est 40 pompiers qu’il faudrait recruter et deux casernes qu’il faudrait ouvrir, pour maintenir le temps d’intervention en Haute-Garonne, vu la population qu’on accueille. »