Après plusieurs années d’absence, les Négresses vertes remontent sur scène pour fêter les 30 ans de l’album « Mlah » : comment se passent ces retrouvailles ?
Pour le mieux ! On a commencé la tournée il y a plus d’un an, pour faire une quarantaine de concerts. Aujourd’hui, on est à plus de 120 dates, et le public est au rendez-vous ! On s’est rendu compte que les Négresses Vertes sont devenus quelque chose de très populaire, qui s’est transmis aux générations suivantes.
La tonalité de cette tournée doit être particulière, car tous les membres du groupe initial ne sont pas présents…
Helno (ex-chanteur du groupe, ndlr) est décédé en 1993, on ne pourra jamais le ramener... On a évoqué l’idée de changer le nom du groupe mais les Négresses vertes c’est un tout, une identité de groupe… Avec cette nouvelle configuration, on a déjà refait plusieurs albums.
Le groupe a une vraie signature musicale, comment la définiriez-vous ?
Notre style a trouvé ses racines entre Alger, Memphis, La Villette et Saint-Ouen : c’est une fusion musicale, un fil tendu entre plusieurs continents. C’est le résultat de toutes nos influences. Il y a toujours eu un paradoxe entre nos paroles et la musique : on a souvent des textes assez tristes, mais accompagnés d’une musique très festive. C’est ça, notre style !
Quelle suite pour les Négresses Vertes ?
On vient juste de prolonger la tournée, on sait qu’on va jouer jusqu’à l’automne 2020, avec encore plus d’un an et demi devant nous. Nos disques sont derrière, je ne vois pas pourquoi on en referait un, mais ça ne veut pas dire que je ne vois pas d’avenir aux Négresses…
Vous êtes attendus ici pour la clôture du festival 31 Notes d’été au château de Laréole…
On est venus régulièrement en Haute-Garonne, et à Toulouse particulièrement ! Mais on ne connait pas le château de Laréole, ce sera une belle expérience !