Une semaine autour de l'inclusion pour les collégiens de Launaguet

À travers cinq thématiques portées par cinq assistants d'éducation, la principale du collège Camille Claudel de Launaguet, madame Ann Cachot, veut inciter les élèves à s'interroger sur des sujets très actuels : « Après une action contre le harcèlement scolaire, avec la venue de la radio FMR, l’inclusion en décembre, nous aborderons la laïcité, le racisme et l'antisémitisme, et la lutte contre l’homophobie, l'égalité femme-homme et les discriminations anti-LGBT+. Pour nous, il s’agit de mettre du sens au vivre ensemble pour créer un bien vivre commun ».

Pour cette semaine autour de l'inclusion et du handicap, l'assistant d'éducation en charge, Nino Bleschet, a d'abord fait témoigner le père d'une jeune sportive de haut niveau, Marilou Maurel, vice-championne européenne en para badminton. À travers un petit documentaire, et en s'essayant eux-mêmes au para badminton, dans des fauteuils roulants, les collégiens ont pu comprendre les obstacles que rencontrent chaque jour les PMR (personne à mobilité réduite). Les 4e ont même créé une mini-entreprise pour imaginer des solutions pour les aider dans leur vie quotidienne, comme dans les transports, par exemple :

Tout au long de la semaine, l'infirmière du collège, des professionnels de l'inclusion et les AESH (accompagnant d'élève en situation de handicap), bien connus des élèves, sont également intervenus dans les classes pour des sessions de questions-réponses. Le collège disposant d'une classe ULIS (unité localisée pour l'inclusion scolaire), comme certaines écoles primaires dont ils étaient issus, les sixièmes étaient déjà très à l'aise avec l'idée d'une école inclusive et ont volontiers partagé leur propre ressenti, des témoignages parfois-même tirés de leur vie familiale. Un reportage radio et un journal sont venus enrichir cette semaine de réflexion. Et dans le hall, une frise, des dessins et deux tableaux, peints en situation de handicap accueillent les élèves et leurs discussions. Les conclusions, ils les proposent d'eux-mêmes : « S'ils se sentent différents, il faut leur dire qu'on est tous différents », avance une sixième avec bon sens avant de rajouter : « Il faut les écouter. Écouter, c'est déjà aider un peu ».