Le travail mené par la mission départementale contre les violences faites aux femmes, la diffusion d’une culture commune en interne et l’investissement au sein de l’Observatoire départemental contre les violences faites aux femmes, co-fondé avec la Préfecture, en 2021, a permis des avancées concrètes et continue d’en produire.
• Le dispositif des « Bons taxis » permet aux victimes de se déplacer vers un hôpital, un commissariat, une gendarmerie ou un palais de justice. 130 trajets ont été effectués sur les 12 premiers mois d’expérimentation.
• D’ici à l’été 2025, les gendarmes et les policiers haut-garonnais vont distribuer les premières « cartes Violences-faites un autre choix ».
Au format d’une carte de visite, cet outil de prévention du passage à l'acte permettra d’informer les agresseurs conjugaux des peines encourues quand les forces de l’ordre seront appelées pour des « différends familiaux.
• Le Département espère voir aboutir, d’ici fin 2025, un mode de garde mobile pour les enfants des femmes victimes, dans leur parcours de sortie des violences : rendez-vous avec l'assistance sociale, le médecin, les forces de l'ordre, etc.
• Grâce au partenariat noué avec la Miprof (Mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains), la direction des sports diffusera, auprès des clubs de sport haut-garonnais, le kit « Lilia » Miprof, qui encourage le repérage et la prise en charge des violences sexistes et sexuelles dans le milieu sportif.
• D’ici la fin de l’année 2025, enfin, une charte logement sera signée avec la Préfecture. Elle associera, partenaires institutionnels, bailleurs sociaux et associations du territoire. Cette charte devra permettre ce relogement, en amont d’un divorce ou de la désolidarisation d’éventuelles dettes du foyer. L’Observatoire travaille ainsi à faciliter les démarches de la victime pour le relogement, sans qu’elle n’ait obligatoirement à déposer plainte.
Les 1400 professionnels et professionnelles de l’action sociale et médico-sociale du Conseil départemental, avec les associations expertes qu’il soutient, travailleront aux côtés de la Maison des femmes pour l’accompagnement des femmes victimes et leurs enfants.