La réputation et le succès de Déodat de Séverac ont pourtant largement dépassé les terres occitanes.
Après le conservatoire musique puissante fait des étincelles. Il fréquente les grands salons, on le compare à Ravel, il est l’ami de Picasso. Mais la majorité de son œuvre, d’essence impressionniste, rappelle son attachement à ses racines : exemple avec cette suite pour piano Le chant de la terre ou cette autre suite En Languedoc.
En 1907, il revient même s’installer à Saint-Félix-Lauragais, après qu’il a écrit un mémoire intitulé « La centralisation et les petites chapelles musicales ». « Il s’oppose à cette idée qu’aucune carrière artistique n’est possible en dehors de Paris, explique Jean-Jacques Cubaynes. Il pense qu’il existe une force culturelle dans chaque région, un potentiel artistique qui n'est pas exploité ».
Moderne et anticonformiste, Déodat de Séverac s’installe finalement à Céret (Pyrénées-Orientales), en 1910, au pied du massif du Canigou qu’il aime tant. Il y vivra jusqu'à sa mort le 24 mars 1921, à seulement 48 ans.
Du 25 juin au 25 septembre, exposition Midi-rhapsodie, la musique de Déodat en lumière à la bibliothèque d’étude et du patrimoine, à Toulouse.
Dans le cadre du festival Déodat de Séverac, de nombreux concerts sont prévus cet été.