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#CultureNeverDies : un DJ et un vidéaste lancent un projet culturel et solidaire

Publié le 18 juin 2021
Temps de lecture : 3 min
#CultureNeverDies
© Aurélien Ferreira
Fin mai, Lucas et Gaëtan ont posé platines et caméras au château de Laréole.

Les Toulousains Lucas Wolff et Gaëtan Hébraud font le buzz avec leurs vidéos électro filmées depuis des sites patrimoniaux et dont l’objectif est de lever des fonds pour des jeunes touchés par la crise sanitaire via le Secours populaire. Leur projet, intitulé #CultureNeverDies, est soutenu par le Département dans le cadre de la bourse Initi'active Jeunesses.

Lucas et Gaëtan, c’est d’abord une histoire de potes qui dure depuis plus de 20 ans. « On se connaît depuis qu’on est tout petit, nous étions voisins dans l’Aude et on passait toujours nos week-ends ensemble », se souviennent-ils. La passion du premier pour la musique, lui qui a téléchargé son premier logiciel de mix à l’âge de 10 ans, et du second pour le montage vidéo, lui qui a créé sa boîte de production audiovisuelle, les conduit à imaginer un projet commun : réaliser des concerts de musique électro filmés dans des lieux insolites. « On a fait notre première vidéo dans une maison de retraite désaffectée, à Toulouse, on l’a postée sur les réseaux sociaux et on s’est dit « pourquoi pas continuer ? » », témoigne Lucas Palacios, Lucas Wolff de son nom de DJ toulousain. 

Une cagnotte pour les jeunes en difficulté

Avec la pandémie et la fermeture des lieux de loisirs, le projet intitulé #CultureNeverDies* devient une évidence, et prend même une autre dimension : solidaire. « On s’est rapprochés du Secours populaire pour lancer une cagnotte dont les fonds seront reversés à des jeunes en situation de précarité », explique Gaëtan Hébraud. L’objectif ? Réunir 3 000 euros d’ici la fin de l’été pour aider ceux qui sont particulièrement touchés par la crise. Après le château de Lagarde puis le lac de Montbel en Ariège, Lucas et Gaëtan ont décidé de poser platines et caméras en Haute-Garonne, au château de Laréole. Dans ce haut lieu patrimonial, propriété du Conseil départemental, les deux compères âgés de 23 ans sont venus capter la lumière matinale, en offrant un « DJ set » d’une trentaine de minutes à la faune environnante, à défaut de public.

« Nous envisageons de tourner depuis une péniche sur le canal du Midi, à l’Hôtel-Dieu et peut-être aussi sur le toit du stade Ernest Wallon ».

À la fois artistique et solidaire, ce projet est soutenu par le Département dans le cadre de la bourse Initiactive jeunesses qui leur a permis d’acquérir du matériel supplémentaire pour la réalisation des vidéos. « Ça nous permet aussi de payer les trajets et le petit déjeuner de nos partenaires photographe et pilote de drone les jours de tournage », intervient Lucas. Car le projet est aussi une aventure humaine, une histoire de potes... 

 

*La culture ne meurt jamais