Si Gaëlle Roucher a de l’énergie à revendre – elle fut monitrice d’équitation avant de travailler dans l’urbanisme - elle a tout à apprendre du commerce. « J’essaye et je fais des erreurs. Mais finalement c’est beaucoup de bon sens. Quelqu’un du Conseil Départemental est venu pour m’aider dans l’établissement des prix de vente. Je comprends mieux pour la partie épicerie, il y a encore du travail sur les prix de consommation en terrasse ». Pédagogue, Gaëlle Roucher l’est avec les clients. « Par exemple pour le riz, les pâtes ou encore les lentilles j’ai mis une affichette qui indique combien il en faut par personne pour que les gens aient une idée de la quantité dont ils ont besoin. Et ne pas rester sur des quantités standards ».
Après un démarrage très prometteur, Gaëlle Roucher espère embaucher un ¾ temps pour la transformation et la stérilisation l’an prochain, et se rémunérer elle-même à mi-temps. « Je fais les choses progressivement. »