Un Département protecteur donc, mais qui joue aussi pleinement son rôle d’aménageur du territoire, à la hauteur du défi démographique auquel doit faire face la Haute-Garonne, avec ses 17 000 nouveaux habitants par an.
« Nous présentons un budget offensif avec 259 millions d’euros d’investissement et restons le premier partenaire des communes », rappelle le président. Objectif : un service public fort partout sur le territoire, avec des équipements publics à la hauteur. Le maintien du soutien financier aux pompiers, tout comme l’impératif de ne fermer aucun accueil départemental au public, en sont l’illustration.
Quant aux politiques hors des compétences obligatoires du Département, même si elles sont réduites, elles sont maintenues… dans l’agriculture, le sport ou la culture. De quoi entrevoir, avec sérénité, l’avenir. Même si le président prévient : « Nous sommes aujourd’hui une collectivité solide. Mais il faudra que l’État arrête de transférer des charges aux Départements sans concertation et surtout sans la moindre compensation financière, comme cela a été le cas à trois reprises, en 2024, dans le secteur médico-social et comme cela se profile en 2025. »