Parallèlement, Boris Kozlow s’engage, au sein de son entreprise, dans une association environnementale. « J’organisais des événements pour encourager les collègues à se mettre au vélo et je travaillais à améliorer l’accueil des cyclistes. »
Il rencontre ainsi les membres de 2 pieds 2 roues, qu’il rejoint en 2015. Pour accélérer sa transition écologique, Boris change de poste. Son but : réfléchir à une aéronautique plus durable. Mais déçu par le manque d’actions, il profite du plan social provoqué par la crise sanitaire pour prendre un virage à 180 ° : en 2021, il se forme pendant trois mois à l’Institut national du cycle et du motocycle (INCM) de Beauzelle, y rencontre son futur associé et s’installe, boulevard des Minimes, comme mécanicien-vélo. Une mobilisation sans faille pour les mobilités douces Boris Kozlow et son association travaillent de concert avec les pouvoirs publics pour promouvoir les mobilités douces, comme avec le Département sur le REV (Réseau express vélo). Ils sensibilisent les usagers au travers d’événements, pédestres ou cyclistes. Loin d’être donneur de leçons, Boris suggère juste qu’on « réapprenne la lenteur » : « Tôt le matin, au bord du canal ou sur les berges de la Garonne, c’est très sauvage, on voit des animaux. À vélo comme à pied, en ville comme en campagne, on profite du voyage en lui-même. »