Comment faire, alors ? « Après le tsunami, il faudra reconstruire autre chose. Il nous faut un nouvel imaginaire collectif. », explique Arthiur keller. Sébastien Vincini avait déjà esquissé le sujet : « Pour montrer que ce futur lucide puisse être désirable, il nous manque des Aragon, des Éluard pour l’écrire. »
Quant au changement, Arthur Keller résume : « nous devons tendre vers l’autonomie », en relocalisant, en diversifiant, en réaménageant les territoires, en préserver le foncier nourricier. Et il l’ajoute : la résilience doit être solidaire et inclusive. « Il n’y aura pas de bifurcation écologique, sans justice sociale », avait martelé le Président, en introduction, en citant des politiques départementales innovantes, comme le plan 100% fait maison, avec un maximum de produits locaux et bio dans les cantines des collèges ou le projet R’Garonne de préservation de la ressource en eau. Arthur Keller de conclure : « À la croisée des chemins, c’est le déclic ou le déclin. »
Message reçu par le public composé d’élus, d’agents et d’associatifs qui est passé de la théorie à la mise en situation. L’après-midi était, en effet, consacré à des ateliers au cours desquels ils ont pu tester, à travers des cas pratiques, des leviers de résilience territoriale.