Antoine Viquerat, relayeur aux JO de Paris

Depuis 2021 et sa première course olympique disputée dans le bassin de Tokyo, demi-finaliste sur 200 m brasse, « c’est un rêve qui s’accomplit », confesse Antoine Viquerat. Et le nageur licencié aux Dauphins du Toec n’a qu’un rêve en tête : y retourner. Il y a un an alors qu’il est allongé sur un lit d’hôpital après une opération d’une pubalgie, le jeune parisien de 25 ans pense que les JO organisés à Paris, sa ville de naissance, se joueront sans lui. C’est sans compter sur les championnats de France à Chartres où le licencié des Dauphins remporte la finale du 100 m brasse qui lui offre une place dans le relais 4x100 4 nages. Symbole d’un parcours qui depuis le début n’a pas été simple. À son arrivé dans la Ville rose en 2016, Antoine Viquerat signe aux Dauphins du Toec, la référence dans la natation française. « La première année a été difficile car je n’étais pas habitué à nager autant, j’ai multiplié par deux ma charge de travail », se souvient l’ancien sociétaire du Racing Club de France. Le déclic a lieu lors des Universiades en 2017 à Taipei. « Cette première expérience internationale m’a beaucoup apporté, finalement c’est un avant-goût des Jeux olympiques ».

Les saisons suivantes, le spécialiste de la brasse enchaîne les bons résultats avec des titres nationaux en 50 et 200 mètres brasse et augmente ses charges de travail à l’entraînement. À Tokyo, il figurait parmi les quatre nageurs toulousains à représenter les couleurs de la France, avec Léon Marchand, Assia Touati et Jonathan Atsu. L’année suivante, il participe aux championnats d’Europe et du Monde. Il finit finaliste du relais 4x100m quatre nages grand bassin dans les deux compétitions, et finaliste du 200m brasse grand bassin aux championnats d’Europe. En décembre 2022, il fait aussi partie des finalistes du 100m et du 200m aux championnats du Monde petit bassin. Jusqu’à cette blessure en 2023 qui l’empêche de finir les championnats de France et le prive des qualifications des championnats du Monde. Mais le sportif ne se décourage pas, et en attendant de pouvoir reprendre les entraînements à la rentrée, il se concentre sur ses études d’ingénieur. Antoine Viquerat est actuellement en 5e année à l’INSA Toulouse, en spécialité génie mécanique. Grâce à son statut de sportif de haut niveau et l’aménagement de ses cours, il devrait finir son cursus en 2025.