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Franc succès pour le 1er concert des musiciens en herbe de DÉMOS !

Publié le 20 juin 2023
Temps de lecture : 2 min
1er concert de fin d'année de la 2e cohorte DÉMOS
© Aurélien Ferreira
1er concert de fin d'année de la 2e cohorte DÉMOS

En janvier dernier, une centaine de jeunes haut-garonnais recevaient leur instrument grâce au programme DÉMOS (Dispositif d’Éducation Musicale et Orchestrale à vocation Sociale), porté par la Philarmonique de Paris, le Département et la Métropole. À peine 5 mois plus tard, ces apprentis musiciens étaient de retour à la Halle aux grains, à Toulouse, pour donner leur premier concert. Impressionnant.

Ce dimanche de juin, les loges de la Halle aux Grains ressemblent à une cour de récréation. L’excitation de la centaine d’enfants du dispositif DÉMOS est à son comble à quelques minutes de leur premier grand concert. Le contraste est d’autant plus saisissant de les découvrir sur scène, l’instant d’après, obéissant au doigt et à l’œil au chef d’orchestre, Christophe Mangou.

Car telle est la magie de DÉMOS. Ce programme d’éducation à la musique à la particularité de former des musiciens, mais plus encore d’aider les enfants à « bien » grandir, en développant l’écoute et le vivre-ensemble. Et à trouver leur juste place. L’apprentissage est exigeant, jusqu’à 4 ateliers par semaine, mais ils peuvent être fiers des progrès réalisés. À la fin du concert, les yeux des jeunes musiciens comme ceux de leur famille brillent de fierté. « Même mes maîtresses sont là » s’exclame Ylies, avec un sourire radieux.

La musique pour tous

Encore une fois, Christophe Mangou a pris soin de concocter un programme éclectique susceptible de toucher le plus grand nombre. Et surprend ceux qui ne connaissent pas la technique du sound-painting, par ces gestes codés qui lui permettent de communiquer avec les musiciens. À la gaieté d’une dancerie de la Renaissance ou d’un chant traditionnel tzigane succède une composition sur mesure de Rodolphe Tissinier, DémoSniaque. « C’est mon préféré, confie Aya de l’atelier de Muret, parce que ça fait peur comme dans les films d’horreur ». Enfin, une nouveauté cette année, en plus des professeurs de musique qui accompagnent les enfants, une chorale de parents s’invite à la fête. Parce que DÉMOS, c’est contagieux. Et addictif. Une trentaine d’anciens élèves n’ont pas résisté au plaisir de monter à nouveau sur scène. Comme Adam, le grand frère d'Aya, qui confie « C’est extraordinaire de revivre cette émotion des 3 ans passés. Pour les anciens de Démos, c’était fabuleux ».