Comment s’est établie la connexion avec Swing Bones ?
Je connais depuis très longtemps Olivier Lajurie, Jérôme Capdepon, Julien Duthu alors j’ai accepté assez vite lorsqu’ils m’ont contacté pour écrire cet album qui me laissait une totale liberté de composition. C’était un challenge parce que justement je n’avais pas de cahier des charges donc j’ai eu beaucoup de décisions esthétiques à prendre moi-même. Mais c’était assez fructueux, ça leur a plu !
Finalement vous vous en êtes bien sorti…
Oui je crois ! Notre collaboration s’est passée de manière très naturelle, très amicale et dans une grande osmose musicale. C’était un peu le challenge de réunir tous les éléments du groupe qui jouent tous du jazz mais avec des spécificités selon les membres et aussi d’arriver à faire en sorte que tout le monde se retrouve là-dedans. J’ai pris en compte l’esthétique et les personnalités diverses de cette fabuleuse machine à swing, je me suis orienté vers un hard-bop mélodique teinté de ballades hypnotiques dans lesquelles les quatre trombonistes développent un lyrisme parfois flamboyant, parfois murmuré.
Que représente le festival Jazz sur son 31 pour vous ?
C’est un événement important, une référence pour moi d’abord parce que j’ai grandi à Toulouse. Et même si on n’habite pas tous ici, comme Jérôme Capdepon qui est professeur au Conservatoire de Bayonne, il a tout de même poursuivi ses études à Toulouse. C’est d’ailleurs ici que nous nous sommes rencontrés. Donc nous avons tous une affinité avec ce festival que nous suivons depuis un bon moment !