Que vous apporte votre autre métier de professeur de chant ?
C’est une telle joie d’être coach vocal ! Pendant les confinements j’ai été très occupée parce que je travaille avec un très large éventail de chanteurs venus de tous les horizons, générations et répertoires. Chaque personne a besoin d’une approche différente et le défi me plaît. Rien ne me fait plus plaisir que lorsque l’un de mes élèves joue de façon engagée et incarnée !
Quelles sont vos sources d’inspiration à part les artistes soul des labels musicaux Motown et Stax ?
J’aime écouter toutes sortes de musiques et me perdre dans leurs nuances. L’inspiration vient de Motown et Stax de toute évidence mais des artistes comme Charles Bradley et Sharon Jones ont été très importants pour moi, tout comme Bill Withers, Aretha Franklin, Etta James, Minnie Ripperton, Radiohead, Michael Kiwanuka et beaucoup d’autres…
Vous avez participé à l’émission The Voice en Angleterre, qu’en retirez-vous ?
C’était amusant mais pour être honnête j’étais très sceptique quand à ma participation ! (rires) C’était en 2020 et c’était une opportunité pour faire QUELQUE CHOSE (rires) au cours d’une année où ma carrière était tombée aux oubliettes. Je suis arrivée en finale, j’ai beaucoup appris sur la télévision, les médias et j’ai travaillé avec des gens exceptionnels. Ce genre d’émission permet de mettre brièvement en lumière beaucoup d’excellents chanteurs, c’est une opportunité et je l’ai vécue comme telle.
Que vous amène la pratique de la scène où vous excellez ?
Je m’épanouis sur une scène où je peux regarder mon public dans les yeux et l’entendre respirer, rire, soupirer, applaudir, chanter. Sans rien de tout cela c’était TRÈS différent sur la scène de The Voice et aussi depuis plus d’un an…