Autre objectif de l’atelier, apprendre à repérer les fausses informations qui inondent certains réseaux sociaux et deviennent parfois virales en quelques minutes. « J’aborde l’identité numérique dans mon programme, et lorsqu’un élève m’a demandé si j’étais certaine que Napoléon avait vraiment existé, parce qu’il avait vu que non sur les réseaux. J’étais décontenancée », aborde Sabrina Gonzaga, enseignante d’histoire géographie et EMC, qui a organisé cette séance.« Avez vous déjà été confrontés à des fake news ? ». Un grand non ! fuse dans l’assemblée. « Vous êtes sûrs ? Peut être que vous ne les avez pas identifiées », interroge Alistair qui leur montre une série de portraits plus vrais que nature. Vous voyez ces gens, et bien aucun d’entre eux n’existe en vrai, tous ont été fabriqués à partir d’intelligence artificielle ! Qu’est-ce que ça vous inspire ? ». Hugo réagit : « Je me sens un peu impuissant, j’ai l’impression d’être comme dans un film ». « Prenez l’habitude de vérifier chaque info, privilégiez les sites officiels et comparez plusieurs sources lorsqu’une info tourne en boucle sur les réseaux. De façon générale, remettez en question ce que vous entendez de la part d’influenceurs, même s’ils sont très connus ou de la part d’amis à vous », insiste Alistair. C’est important car ces informations sont parfois détournées à des fins complotistes ou politiques et avec l’intelligence artificielle et l’arrivée de Chat GPT, la désinformation va encore passer un cap ». « Parfois je vois des infos qui m’étonnent et je me dis c’est pas possible, c’est faux ! Mais je ne vérifie jamais, reconnaît Baptiste. Désormais je vais vérifier ».