Vous avez commencé à jouer du piano dès l’âge de 4 ans. Qu’est-ce qui vous a amené à jouer de cet instrument ?
Je ne me rappelle pas vraiment ! Mon père était un musicien, et j’ai grandi dans ce milieu. Un jour, il m’a montré comment on jouait du piano, et j’ai tout de suite accroché.
Vous auriez pu être n’importe quel pianiste, de classique, de rock... Pourquoi avez-vous choisi le jazz ?
Je n’ai pas « choisi » le jazz à proprement parler, mais disons que j’ai grandi dans ce milieu. Mon père avait des vinyles de Dizzy Gilespie et Charlie Parker... C’était à la fois rapide et excitant. Aujourd’hui, si j’écoute toutes sortes de musique, ce que j’aime par-dessous tout, c’est quand il y a de la créativité. Et c’est vrai que le jazz permet ça.
Vous avez près de 90 albums à votre actif et remporté 22 Grammy Awards. Vous ne prenez jamais de vacances !
Pourquoi devrais-je m’arrêter ? J’aime faire de la musique ! Et puis j’ai remarqué que lorsque je joue du piano, les gens sourient et se sentent heureux. Je ne vois pas ce que je pourrais faire de mieux !
Vous avez joué avec tous les plus grands jazzmen au monde, dont Miles Davis. Qu’en retenez-vous ?
J’ai appris qu’il fallait être vrai, et exprimer des choses auxquelles on croit vraiment. C’est ainsi que l’on peut prendre du plaisir et que ça devient fort.
Pour Jazz sur son 31, vous serez sur scène avec votre nouveau projet, The Vigil. Qu’est-ce qui vous a amené à jouer avec ces jeunes musiciens ?
Les jeunes sont pleins de vie et ont de l’énergie à revendre ! Et je pense que chacun des membres de ce groupe a du génie en lui. Ça m’inspire énormément. Quand j’arrive avec un morceau, je ne sais jamais comment ils vont se l’approprier et je suis toujours surpris.